Nom : Aegis Athael
Profession : Barde
Age : Né en 382 av Athael. a 464 ans au jour d'aujourd'hui
Lieu de naissance : harmondiel
Religion et ferveur : Eva
Alignement : Neutre
Comportement : Mélancolique, sentimentale, tourmentée, et profondément honnête
A priori raciaux, affinités raciales : n'accorde aucune confiance aux peaux sombres, mais tolère les orcs facilement. Aucun problème avec les autres races.
Famille : Issue d'une humble famille elfe d'artistes, elle a choisi de partir à l'aventure pour que son art reflète la douleur de ce monde. Elle a voulu les revoir, mais ils l'ont répudiée lorsqu'elle a parlé de son appartenance à une famille d'humain.
Faits marquants :
Voilà maintenant 464 cycles précisément qu’Aegis a vu le jour, tout près de la cité elfique. Les siens lui offrirent toutes les conditions nécessaires au bon développement de ses talents artistiques. Depuis des siècles, ses ancêtres, ses parents, sont reconnus pour leurs habiletés naturelles en musique, peinture, chant et autres. Elle ne fit pas exception. Son sens de l’ouïe, très sensible, lui permit, et lui permet toujours, de jouer ou chanter des airs envoûtants, très agréables à l’oreille. Elle a toujours su capter l’attention des gens à l’aide de sa voix mélodieuse, et d’ailleurs, c’est ce qui amena cette barde vers la profession de chante-lame.
Ayant atteint son 250ième printemps, Aegis quitta Harmondiel afin d’exposer fidèlement, à travers ses chants, la souffrance de ce monde. D’instinct sentimentale, elle captait aisément les émotions des gens, ce qui lui permettait d’être facilement empathique. Elle avait toujours un intérêt marqué pour leur passé ou leurs histoires, et se plaisant à les raconter en ses chants. Aegis parcourut les terres pendant fort longtemps, et fit maintes rencontres enrichissantes ou encore, mouvementées. Les sombres passant sur son chemin lui laissèrent de mauvaises impressions, soit en l’attaquant ou en se jouant d’elle, et l’elfe laissa tranquillement naître la haine et la rancune envers leur race qu'elle qualifiait d'infecte et répugnante.
Un matin doux d’automne, alors qu’Aegis avait 376 années vécues, des sombres s’emparèrent d’elle pour la dépouiller. À peine eut-elle le temps de réagir qu’elle était ligotée à un chêne, en état aussi piteux qu’elle-même. Ils la fouillèrent, l’humilièrent sans pudeur. Elle baissa finalement les yeux, laissant les sombres piétiner son orgueil, d’habitude démesuré. Après une dernière insulte soufflée comme un dernier soupir, l’un des elfes noirs passa sa dague juste sous son menton, anticipant avec une joie perceptible, la trachée cédant sous sa lame. Il n’eût pas le temps de faire la moindre pression, qu’un homme s’interposa entre lui et Aegis. Ils échangèrent quelques paroles peu délicates, et en moins de deux, le sombre et les deux autres l’accompagnant se retrouvaient au sol, baignant dans une marre de sang.
L’elfe s’éprit rapidement d’Elohan, son sauveur. Ils marchèrent plusieurs années côte à côte, et firent la connaissance entre temps de Miaka, Rohir, Athar et Noélia, tous des humains avec qui Aegis partagea une amitié inébranlable. Six années après la rencontre de l’homme de son cœur, les 5 humains et Aegis l’elfe, firent serment de se protéger l’un l’autre, de rester fidèles jusqu’à leur mort et ainsi, ils formèrent ensemble la famille Athael, un nom destiné à rester.
Aegis apprécia chaque moment passé avec eux, mais la réalité à laquelle elle était confrontée revenait toujours. De nature franche, envers elle-même et les autres, elle s’avouait difficilement qu’un jour, elle les perdrait tous l’un après l’autre, et qu’elle devra continuer seule à suivre la descendance de sa deuxième famille. Tranquillement, les années s’écoulèrent, comme savait si bien faire le temps, et l’un des frère, Athar, mourût par maladie. Il rejoint sa femme, décédée déjà depuis des années suite aux complications de son accouchement. L’elfe, incapable de faire face à une telle perte, retourna à Harmondiel, laissant les Athael, non sans chagrin.
À peine avait-elle franchi l’antre de la demeure familiale que ses propres parents la reniaient, sachant avec certitude que leur fille, leur propre sang, avait conclu un pacte autant significatif avec des humains. Elle quitta rapidement les lieux pour ne plus jamais y remettre les pieds, et disparut pendant 82 cycles.
Elle vient tout juste de réapparaître, ayant suivi secrètement l’évolution des Athael. Aegis, en retrait pendant si longtemps, souhaite réapprendre l’art du combat à travers ses chants, si précieux. Elle se retrouve à nu, et n’a que ses souvenirs pour la consoler. Elle s’accroche au passé, son regard nostalgique réapparaissant à chaque instant où le calme s’installe. Aegis est constamment tourmentée, mais espère qu’elle pourra occuper son éternité en suivant sa descendance, la descendance de ceux qui ont tellement apporté à sa vie, aussi court le temps partagé ait pu être.